Quand l'automne triomphera de la nuit - Sidarel

Après sept années à courir l’aventure pour parfaire leurs aptitudes guerrières, Kendrick et ses compagnons retournent sur les terres où ils ont grandi, auprès de Floribert, le maître qui les a recueillis alors qu’ils étaient enfants et leur a enseigné sa science du combat. Très vite, Kendrick va soupçonner chez son maître un lourd secret dont la teneur le confrontera malgré lui aux fantômes de son passé et au destin de l’humanité, à travers une quête qui transcendera jusqu’à sa propre morale.

La lecture

Un peu de fantasy francophone pour changer, ça fait plaisir !
Il s'agit du premier volume d'un livre auto-édité disponible sur ce site et vous en aurez pour vos petits sous avec une lecture de plus de 600 pages qui vous attend.
L'auteur a une plume très agréable et de vraiment bon niveau, ce qui mérite d'être signalé.
Au niveau du récit, je dirai que le livre a les défauts de ses qualités et cela dépendra vraiment des goûts de chacun en matière de narration et personnages. Je vais donc tenter de les décrire d'une manière aussi neutre que possible, sachant que je n'accroche plus beaucoup au genre fantasy.
Il y a vraiment peu de temps mort dans l'histoire et on enchaine les scènes de bastons. Les personnages n'ont pas de répit dans leurs aventures et leurs épreuves.
A ce sujet, il y a d'ailleurs beaucoup de personnages qui vont et viennent autour de notre protagoniste principal. On est sur une compagnie qui va devoir affronter les forces du Mal et où les atouts de chacun auront leur importance dans le combat.
Le personnage principal, Kendrick, est quant à lui assez froid. C'est un peu l'archétype du guerrier impitoyable en quête de vengeance et rédemption, mais auquel j'ai eu du mal à m'attacher. Mais je pense que ce genre de personnage "badass" plaira à d'autres lecteurs.

L'extrait

- Ne bougez pas, messieurs ! Je ne suis en compte qu'avec trois d'entre vous. Les autres sont libres de partir, dit-il en désignant ses trois cibles. Mais je vous avertis. Ceux qui leur porteront assistance doivent s'apprêter à subir le même sort !

- Quel sort nous réserves-tu ? Et pourquoi ? dit un des trois soudards désignés.

- La mort ! Après un combat loyal. Un combat que vous avez refusé à un vieillard et à un homme que vous aviez battu à mort. Deux hommes, qui, dans leur état, ne vous auraient causé nulle difficulté, mais que vous avez préféré assassiner lâchement en les frappant dans le dos ! Je viens crier vengeance pour eux.