Steamlust - Collectif

L'histoire

En l'occurence, les histoires. Il s'agit en effet d'un recueil de 14 nouvelles érotiques sur fond d'ambiance/esthétique steampunk.
Le livre est en anglais. Je ne pense pas qu'il y ai de traduction, vu le côté un peu "niche" du genre.


La lecture

Je vais être honnête : il s'agit d'une lecture sans grande surprise. On a bien droit aux petits moments hot, mais les nouvelles sont de qualité inégales pour moi. En même temps, avec ce genre d'histoires, on n'a pas forcément envie de lire des pages et pages de développement. On veut généralement en venir vite "aux faits". Mais certaines sont vraiment trop téléguidées, dirons-nous. Il y en par contre qui apportent de chouettes idées originales dans certains détails et qui mériteraient presque un traitement plus développé. Je pense par exemple à cette sorte d'horloge que détient un personnage et qui lui indique le meilleur moment pour toutes ses actions. Elle se rend compte, en s'abandonnant ensuite au bel inconnu de circonstance, que cela l'a en fait privée de toute spontanéité ou prise de risque. J'ai trouvé l'idée intéressante.
Les amours, quant à eux, sont presque exclusivement hétérosexuels. Je trouvais intéressant de le souligner. Cela ne veut pas dire toutefois que toutes les héroïnes sont des proies nunuches aux oestrogènes affolés. Il y a plusieurs personnages féminins forts et qui n'hésitent pas à mener la danse amoureuse dans certains cas.
Au niveau Steampunk, il y a des idées et des ambiances intéressantes dans beaucoup, même si le format nouvelle ne permet de développer des univers hyper complexes en si peu de temps.
En bref, de petites lectures coquines distrayantes pour laisser vagabonder son imagination. Ou autre chose...

L'extrait

Strange archaeological digs held no terrors for her, nor was she the type to mind getting dirty or climbing into cobwebbed catacombs. In London, however, that world of soft feminine hands that poured tea instead of wielding a shovel; where flabby female backsides idly sat in parlors instead of straddling a horse racing across gritty deserts; where painted lips spoke only of the weather and the latest fashions instead of reading ancient texts or puzzling over mathematical equations; in that paper and lace world, her impatience was no asset. Already she had gained several telling glances. She raised her eyes to look at the street and immediately those good, gentle people, who had, really, nothing better to do, quickly went about their business, pretending with their icy dignity that they had not been staring at the woman standing on the doorstep of one of the city's most eccentric inventors.

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