Sorceleur - T.1 Le dernier voeu, Andrzej Sapkowski


Geralt de Riv est un homme inquiétant, un mutant devenu le parfait assassin. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur, et Geralt est plus qu'un guerrier ou un mage. C'est un Sorceleur. Au cours de ses aventures, il rencontrera une magicienne aux charmes vénéneux, un  troubadour paillard au grand coeur...et, au terme de sa quête, peut-être réalisera-t-il son dernier voeu : retrouver son humanité.

La lecture

Avec l'annonce de la sortie de la série télévisée, je m'étais dis que c'était l'occasion de se plonger dans la lecture de l'histoire originelle.
Autant vous prévenir de suite, même si j'avais apprécié le jeu, ici, je me suis arrêtée au premier tome (et au 3ème épisode de la série télé, mais passons).

Je semble être une des seules personnes au monde à ne pas me sentir toute retournée par cette histoire et ses personnages. Et pourtant, j'étais tellement enthousiaste au départ...
Le récit mis à part, c'est surtout l'écriture qui m'a complètement laissée de marbre et m'a arraché des petits "grumpf" dignes de Geralt lui-même.

J'ai vu une critique d'une youtubeuse qui avait, elle, dévoré et adoré la série. Elle disait que l'écriture était aussi brutale que le monde du Witcher en soi. Et je suis assez d'accord sur ce point. Aucune subtilité, aucune poésie, aucun rythme dans tout ça. On dirait un jet de pierre. C'est froid, sans personnalité. Et j'en arrivai à décompter les pages, à sauter des lignes pour en finir et passer à autre chose.
Après, dans ce premier tome, (et dans le second je pense également), on retrouve des petites nouvelles qui sont autant d'aventures vécues par notre volubile Sorceleur. Cela peut donc se lire vite, se poser, se reprendre sans se sentir perdu entre deux lectures.

L'extrait
"Il la fit taire d'un baiser, d'une étreinte, d'un effleurement, d'une caresse, de caresses, puis de tout son être, de toute sa pensée, d'une unique pensée, de tout, encore et encore. Leurs soupirs et le bruissement des vêtements qu'ils éparpillaient sur le sol rompirent le silence. Ils le rompirent tout doucement, ils se montraient paresseux, précis, tendres et prévenants, et même si ni l'un ni l'autre ne savait très bien ce qu'était la tendresse et la prévenance, ils y parvinrent parce qu'ils le souhaitaient très fort.(...)

- Geralt ?

- Oouuui ?

- Et maintenant ?

- Je ne sais pas.

- Moi non plus. Car vois-tu, je...je ne suis pas sûre qu'il valait la peine que tu te condamnes à moi. Je ne sais pas m'y prendre...Attends ! Qu'est-ce que tu fais ? Je voulais te dire...

- Yennefer...Yen...

- Yen ! répéta-t-elle en s'abandonnant totalement. Personne ne m'a jamais appelée comme ça. Redis-le, je t'en prie.

- Yen !

- Geralt !"


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